Catherine Jolicoeur a laissé une collection de plus de 3000 légendes au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton, campus de Moncton. On en retrouve aussi au Centre de documentation et d'études madawaskayennes - CDÉM de la bibliothèque Rhéa-Larose de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston.
Il était une fois un petit bout de femme des plus dynamiques qui parcourait montagnes et vallées de l'Acadie, amassant récits et anecdotes de toutes sortes dans le but de préserver ce qui restait de son cher patrimoine. Cette « croqueuse de légendes »1, farfouillant villes, villages et contrées plus éloignées encore, avait le don de mettre la main au collet des « bons conteux », dans le but de transformer leurs paroles en écrits.
Cette passionnée des contes et légendes s'appelait Soeur Catherine Jolicoeur. Décédée en mars 1997 elle nous a laissé des écrits qui resteront à jamais, et constitue en elle-même un personnage légendaire, tant en Acadie qu'ailleurs. En 1983 alors qu'elle voyageait à travers l'Acadie, on écrivait à son sujet :
Raconteuse née, Catherine Jolicoeur fait maintenant raconter les autres. Depuis 1975 elle parcourt le Nouveau-Brunswick et les alentours afin de recueillir les légendes acadiennes dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Soucieuse de conserver ce patrimoine, elle s'est donné pour mission de cataloguer et de transposer sur papier ces contes savoureux du « temps premier », comme elle dit.2