De nos jours, et même bien avant, d'autres médias ont tôt fait de remplacer les contes et les légendes, donnant ainsi lieu à un certain délaissement de ces traditions orales et à l'importance des conteurs tels que : Stanislas Saint-Amand, son fils Georges et ses petits-fils Albert et Onil en plus de son arrière petit-fils Georges Caron, Cyrille Morin, Johnny (Jean) Rossignol, Charley Dubé, Léon Rossignol et Willy Cyr, tous de Saint-André; le « bonhomme Devost » (Thomas), Clarisse Bernier, le « bonhomme Blanchon », Ludger Ouellette, Pius Beaulieu et René Thériault, tous de Drummond, pour ne nommer que ceux là.
Dans le temps de ma jeunesse, les contes ça commençait à s'abandonner. Ça se continuait dans les campes parce qu'il avait pas d'autre chose mais dans le grand public ça commençait à décliner. (...) Quand on est rentré dans la vie active, on s'est trop occupé de d'autres choses pis on les a oubliés, sans les avoir écrits, c'est ça qui est le malheur. On a vécu avec ça dans le temps de notre enfance, de notre adolescence, mais quand on s'est mis dans la vie active, y avait d'autres choses qui nous intéressaient (...)18
Par contre, grâce à des passionnés de folklore et d'ethnologie comme Catherine Jolicoeur, quelques-unes de ces traditions maintes fois partagées de bouche à oreille sont maintenant couchées sur papier.