Richard Wallace, agent de développement économique de la Première Nation Wolastoqiyik du Madawaska, souligne aussi la participation des jeunes de la communauté à ce projet qui leur offre une expérience de travail et le goût de la nature. « On veut essayer de démontrer qu'il y a plus d'argent à faire avec les pratiques agroforestières qu'avec les coupes à blanc. On est aussi ouverts à partager les opportunités qui s'offrent en agroforesterie et partager les leçons apprises de nos expériences. »14
Ainsi depuis près de trois ans, ce projet a permis de faire l'inventaire de l'érablière; l'inventaire des champignons forestiers; d'établir des cultures sous érablières (incluant le ginseng et le gingembre sauvages ainsi que les champignons sauvages sur billes); d'effectuer des recherches portant sur la culture autochtone et de faire l'inventaire des plantes médicinales15 présentes sur le territoire de la Première Nation Wolastoqiyik du Madawaska.
Ce projet est donc un retour aux sources pour la Première Nation Wolastoqiyik du Madawaska, une façon économiquement viable de redonner aux membres de la communauté tout entière, jeunes et moins jeunes, Autochtones et non Autochtones, en misant sur l'élevage de produits forestiers non ligneux, c'est-à-dire autres que la coupe de bois.