Se référer à l'article qui traite de l'identité Brayonne. Nadine Belzile, « Les Brayons », Revue de la Société historique du Madawaska, vol. XXXI, nos. 2-4, avril-décembre 2003, pp. 18-27.
Alfred Morneault s'est lui aussi découvert un talent bien particulier au crépuscule de sa vie. Ses oeuvres, petites sculptures évolutives et quelque peu naïves, racontent la vie des Madawaskayens du début du siècle. Petits objets, personnages, animaux et symboles du passé, démontrent comment les gens vivaient à cette époque maintenant révolue. Il a même réussi à créer une réplique du légendaire porc-épic, emblème faunique du Madawaska et ce à l'aide de 6 000 cure-dents, l'oeuvre qu'il juge sa préférée.10
Il a entre autres sculpté une figurine de sa mère lavant le linge avant l'ère des machines à laver, un de ses amis conduisant un rouleau à neige permettant de taper la neige sur les chemins publics, ainsi que des femmes « brayant » la fibre du lin servant à fabriquer vêtements et couvertures. Selon une tradition locale, plusieurs résidants s'identifient comme étant « Brayons », terme qui serait dérivé de cette technique ancestrale.11